Tome 1 Chapitre 9
Bavardage de taverne
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Le grand maître fut coupé par l'ouverture de la porte de la taverne. Le sorcier nain entra dans la taverne en chantant à tue-tête. Sa voix n'avait absolument rien d'harmonieuse. Cela n'eut pas l'air de chagriner le sorcier nain qui poussa le vice à terminer son chant avant de regarder ce qui se passait autour de lui.
« La taverne est sur ton chemin
Il suffit de tendre ta main
En chantant ce petit refrain
En avant, en avant, peuple nain
Garde tes yeux sur l'horizon
Bois ta bière avec passion
Et surtout, chante la chanson,
La chanson, la chanson du peuple nain
Marche en chantant
Marche en buvant
N'oublie jamais la liberté
Garde l'espoir
Quand tout est noir
Puisque tu es un fils de nain
Quand la nuit est oppressante
Quand la soif se fait pressante
Va à la taverne en chantant
En avant, en avant, peuple nain
Car tout au bout de tes déboires
Qu'un jour il y a la gloire
Et qu'on chantera à ta mémoire
La chanson, la chanson du peuple nain
Marche en chantant
Marche en buvant
N'oublie jamais la liberté
Garde l'espoir
Quand tout est noir
Puisque tu es un fils de nain »
Le grand maître se dressa d'un bon. Il avait des yeux exorbités qui fixaient le sorcier nain qui terminait juste son chant. Le sorcier nain allait commencer à ouvrir la bouche pour le saluer. Le grand maître d'un mouvement rapidement de la main fit apparaître un bâillon autour de la tête du nain. Il serra légèrement sa main droite et le bâillon se resserra sur la bouche du sorcier nain. Pys’ch’kim chercha à hurler son mécontentement, mais la prise magique du grand maître ne pouvait pas être défaite facilement.
Le grand maître avança encore d'un pas en direction du sorcier nain et le regarda de toute sa hauteur en exprimant tout son mécontentement. « Fermez là Pys’ch’kim ! Ce n'est pas la première fois que je vous le dis ! Vous allez quitter cette auberge encore plus rapidement que vous êtes entré. Je ne veux pas vous y voir aujourd'hui, vous avais bien mieux à faire. »
Le sorcier nain, avec un petit air de supplication, tira sur le bâillon qui lui serrer la bouche. Le grand maître tendit un bras au-dessus de la tête du nain en pointant de son doigt la porte de l'auberge. « Dehors ! S'écria le grand maître. Ce bâillon tombera tout seul lorsque vous serez assez loin de moi ! »
********** Extrait **********
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