Sulder Magazine 33 (Mars 2012) ***Complet***
Section Sulder (LIVRE) Tome 01 Chapitre 06
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Tome 1 Chapitre 6 La cité de Haches
********** Extrait ********** « Il est de notoriété elfique que les elfes des collines sont de robustes combattants. En mesure d’affronter ours, loups et autres animaux sauvages dès leur plus tendre enfance. Ceci est la règle générale, là nous avons devant nous un cas particulièrement risible d’elfe des collines. Il a appris à se battre contre les autres et il est devenu un guerrier elfique capable de se défendre presque honorablement dans une mêlée. Je dirais qu’il peut se mettre en travers de quelques guerriers et résister sans trop invoquer sa maman à quelques blessures… Si cela ne tient qu’à moi, je n’aurais pas confiance. Je peux que vous conseiller la prudence ! Si vous deviez vous retrouver à côté de lui au cours d’un combat, vous ne devriez faire confiance qu’à vous-même pour vous en tirer à bon compte… — Wliglif, rétorqua l’elfe en coupant la parole au nain. » Balco sursauta légèrement, c’était las première fois qu’il entendait parler en elfique. Il fut ravi et encore plus que cela soit pour couper la parole au nain. « Cesse donc de conter tes bêtises, continua Calaento en langage commun. Tu as une bien grande bouche pour déblatérer des ignominies sur les autres. Commence un peu par parler de toi. J’ai décelé quelques manquements dans ton argumentation lorsqu’il fut question de ta présentation. Je vais à l’instant rattraper ces omissions. » Calaento se plaça entre Pys’ch’kim et Balco pour attirer toute l’attention de ce dernier. « Sachez monsieur Balco, que ce nain n’est unique que par ses actions, présenta Calaento. Il participe ni à creuser des mines, ni à travailler pour l’élaboration de forteresse ou leur réhabilitation. Les nains l’utilisent, à cela prêt que c’est plutôt sa magie que lui, afin de condamner des issus. Il ne creuse pas, il bouche ! C’est pour cette raison que nous le surnommons bouche-bouche ! — Stop ! Hurla Pys’ch’kim très remonté. Nous allons mettre tout de suite les pendules à l’heure. Personne n'a le droit de me nommer comme ça à tort et à travers. Je ne déteste pas ce surnom, mais moins il y aura de monde qui en a la connaissance mieux je me porterais. Merci de ne pas en faire usage. J’espère que vous comprenez bien ça vous tous. Hmm ? » Balco fut amusé par ce petit jeu entre l’elfe et le nain. Il y retrouvait l’ambiance qu’on lui avait décrite entre les deux espèces. Le nain et l’elfe se lancèrent des regards noirs. Balco soupçonna le nain d’avoir l’intention de sauter sur l’elfe ! Mais hésitait, car l’elfe était vraiment bien plus grand que lui. « Je vous promets bouch... Pys’ch’kim ! Commenta Balco avec un grand sourire. Je vous jure de ne pas utiliser ce surnom. — Bien qu'il soit parfaitement adéquat pour le représenter, ironisa Calaento. - Songrack kourgrangr unk bonk soglriquek ukilisé kar l’ équike, dit d’une voix rude et animale l’arklins noir qui n’était pas encore intervenu dans la discussion. » Balco regarda d’un air effrayé l’arklins noir. Cette créature sauvage baragouinait le langage universel de façon si déformée. Il savait que certaines peuplades avaient un accent plus ou moins marqué. Le patois arklins lui sembla incompréhensible. Il lui tarda que l’elfe ou le nain reprenne le fil de la discussion, car là il n’avait absolument rien compris. Il aurait été bien incapable de répondre si Gatrac-goharic venait de lui adresser la parole. « Silence ! Hurla un peu plus fort Pys’ch’kim » Le nain tapa du pied contre le sol et fixa l’arklins noir dans les yeux pour appuyer son interjection : « Je ne peux pas tolérer ce genre d’insulte ! Expliqua férocement le nain ». Pys’ch’kim tira une baguette en bois d’une vingtaine de centimètres d’une poche intérieure à sa robe. Il continua de trépigner à l’attention de l’arklins. Il dirigea une extrémité de la baguette en direction de Gatrac-goharic. Balco observa la scène avec surprise, il n’avait pas vu arriver la colère du nain. En tout cas, pas au point de réagir ainsi. Il ne savait pas comment il devait réagir. Ni même s’il devait. Entraîné dans cette situation incongrue, Balco laissa son bon sens agir au lieu d’écouter la prudence. Il se mit entre le nain énervé et l’arklins noir qui regardait ce denier d’un air moqueur. Le nain s’agita encore un peu plus. Balco tendit une main vers le nain et l’autre vers l’arklins noir. Il tourna la tête rapidement vers Gatrac-goharic pour observer sa réaction. Il ne sembla absolument pas préoccupé par la frénésie du nain. Rassuré, il tourna la tête vers Pys’ch’kim. Il lui déclara d’un ton calme et rassurant : « Ne vous énervez pas messire Pys’ch’kim. Je vous fais confiance. Je ne vous connais pas suffisamment pour me permettre de vous juger. Le grand maître m’a conté que du bien de votre groupe et de chaque membre qui le compose… J’aimerais faire plus ample connaissance avec chacun, n’allez pas commettre l’irréparable qui m’empêcherait de réaliser cela. Rangez votre baguette que je suppose magique, un geste inopportun est si vite arrivé. Nous le regretterions tous et vous le premier. Vous n’allez pas vous disputer pour une affaire puérile de surnom. J’ai besoin de vous messire Pys’ch’kim et en vie, pour que vous me présentiez aux restes des élèves du grand maître. » ********** Extrait ********** |
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